Si je ne pouvais manger qu’une seule chose dans la vie, bien ce serait de la pizza! J’en rafole depuis toujours. A l’époque, c’était de la pizza du resto du coin, très, très s « américaine », disons. Je vous mets d’ailleurs le lien vers le resto qui offre toujours, selon moi, la meilleure pizza au monde de ce genre, la pizza de mon enfance, le Resto-Délice à Lévis. On ne sait jamais, si un jour vous passez dans le coin! Mais bon, avec les années, mon goût s’est un peu raffiné et maintenant, la pizza italienne sur four à bois, a conquis mon coeur et je pense bien avoir trouvé la meilleure ici à Montréal, et croyez-moi, je cherchais depuis longtemps, il s’agit de celle du Mangiafoco.
Pour moi, Mangiafocco, c’est la combinaison de 2 passions, la pizza, bien sûr, mais aussi celle de la mozzarella di buffala. Je vous le dis, si je pouvais, j’en mangerais tous les jours. Le resto offre ici à Montréal le tout premier vrai bar à mozzarella di bufala. Enfin!, plus besoin de rouler jusqu’à NYC ou de traverser l’Atlantique pour accéder à ce petit bonheur. En effet, la carte du Mangiafoco se partage en trois grandes sections: les antipastis, comprenant des salades, des capreses et des entrées à base de mozzarella di bufala « cuisiné », le bar à mozzarella et ses accompagnements et les pizzas, allant des plus classiques aux plus innovatrices.
A ma table, deux folles de mozzarella, mon amie Amélie et moi, ainsi que mon amie Evelyne, plus objective que nous sur la chose, disons. En entrée, un caprese fait avec de la burratina, le gravlax de saumon servi avec la mozzarella « Fior di latte » , fenouil confit à la vanille et salade de fenouil et orange puis la caponata e burrata servie avec une écume de basilic et un coulis de vieux balsamique. Franchement, tout était magnifique mais j’ai vraiment eu un un méga coup de coeur pour le caprese, principalement pour la présentation. Les tomates et le fromage sont mis à l’honneur, on est vraiment loin des traditionnels tranches de tomate et de fromage servies en alternance avec une feuille de basilic. Wow!
En guise de plat principal, deux pizzas et le carpaccio de boeuf servi avec des pétales de tomates confites. Côté pizza, pour moi, la classique parmi les classiques, la margherita et pour Amélie, la proscuitto. Nous avons, toutes les deux, ajouter un extra mozzarella di buffala « campana ». C’est à ce moment précis que je suis tombé sous le charme de Mangiafoco. Pour moi, ces pizza étaient parfaites. Une pâte croustillante à souhait et une sauce tomate parfaitement acidulée, le tout garni de ce magnifique fromage… Simple mais fabuleux à la fois!
Côté bar à mozzarealla, 4 choix: la fior di latte à base de lait de vache, celle que nous connaissons bien ici, la campana fait à base de lait de bufflonne de la région de Campanie, la burratina, ce fameux mélange de crème et de mozzarella et la affumicata, la fior di latté mais en version fumée sur place. Ces 4 mozzarellas sont offerte en portion de 125 ou 250 grammes et on vous offre toute une sélection d’accompagnements pour agrémenter le tout. Vraiment, comme en Italie. J’adore!
Ah oui, pour ceux ou celles d’entre vous qui aiment bien les portins artistiques, Mangiafoco est la propriété de Jeff Stinco, le guitariste Simple Plan et le décor, style post-industriel avec un long mur tout en brique est signé Bruno Braën, le même artiste qui se cache, entre autre, derrière le Pullman.
Finalement, j’ai trouvé que les prix aussi étaient charmants. Pour la mozzarella, ceux-ci varient entre 7$ et 28$, pour les accompagnement on est entre 3$ et 12$ puis le prix des pizzas varient entre 13$ et 29$. Je considère cela très abordable.
Une légère déception pour mes copines, le dessert. Il semblerait que la croustade aux pommes, pourtant un classique de nos cuisines québécoises, n’étaient vraiment pas à la hauteur… A retravailler!
