Manger.
Besoin primaire qu’on assouvi 3 x par jour. Ou moins. Ou plus .Ou peu. Ou trop.
Peu importe notre façon de manger, nous sommes à une époque où ce que l’on met dans notre assiette est scruté, analysé et décortiqué.
Devant tant de modes, dictats, théories dont nous sommes bombardés, il est difficile de trouver sur quelle fourchette danser.
Et surtout, comment maximiser notre énergie, améliorer notre santé et conserver ou atteindre une silhouette qui nous plaît sans pour autant perdre le plaisir de se nourrir?
J’ai récemment eu le mandat de commenter le récent livre du conseiller en nutrition, Martin Allard « naturopathe des stars » et je crois franchement que le consulter peut s’avérer une bonne piste si on tente de répondre à cette épineuse question.
Cependant, contrairement à l’adage : AVANT les fleurs, le pot.
Mais quel mauvais choix de couverture! De typographie! De titre! J’avais l’impression d’être devant une affiche « cheap » d’une téléréalité de Canal Vie!
De plus, le fait de raconter l’histoire de 3-4 vedettes ne m’impressionne pas du tout. J’aurais grandement préféré qu’on m’expose une situation et que l ‘auteur donne son avis sur la problématique. Simplement. Sans entrevue, sans séance photo ou de « tripes sua table »
Mais j’imagine qu’il y a un public qui ajoute de la crédibilité à une méthode si des gens connus l’ont essayée.De toute évidence,je ne fais pas partie de ce public.
Aurais-je ouvert le livre si je ne devais pas le commenter? Non.
Est-ce que cela aurait été dommage? Oui.
Car.
J’ai trouvé fort intéressantes les informations concernant le taux de glycémie, l’approche non négative de sa stratégie alimentaire (exit le mot Régime) ainsi que le fait que tout semble s’adapter au rythme de vie un brin dément que nous menons. (Jamais on vous conseillera de vous concocter une salade de végétaux crus tombés naturellement de l’arbre accompagnés d’une huile faite d’olives bios pressées au son de la cithare au Sri Lanka).
Exit la culpabilité et les remords, bonjour la planification et la stratégie!
De plus, bravo pour le tableau des différents styles de végétarisme, les protéines complémentaires expliquées et les recettes simples et facilement réalisables.
J’ai aussi bien apprécié le concept, des « repas permissifs » aka je prends une entrée, un plat, un dessert et un verre de vin nous permettant de se faire plaisir, de ne pas négliger la sphère sociale du repas et de maintenir sa stratégie alimentaire beaucoup plus facilement. Pour beaucoup plus de résultats.
Un livre à feuilleter sans modération lorsque survient une interrogation alimentaire (ou un lundi soir en panne d’inspiration) avec un regard clément sur le contenant. Car le contenu n’y est pas fidèle. Et c’est tant mieux.