28 jours sans alcool : mon bilan

Quand Stéphanie m’a demandé de faire le bilan de mon expérience du Défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean-Lapointe, j’ai sauté sur l’occasion.  Elle m’offrait ici une belle tribune de répondre à tous ceux qui m’ont demandé : « Voyons donc, pourquoi tu fais cela? ». J’aimerais avoir pris une photo des visages perplexes de mon entourage lorsque j’ai annoncé mon intention de relever le défi. Ça aurait fait de belles grimaces!

C’est en voyant les réactions et en attendant les commentaires que j’ai confirmé mon désir d’aller jusqu’au bout de l’exercice. Entre les « tu ne seras pas capable. En tout cas, moi je serais pas capable », les « ça changera rien puisqu’après tu vas recommencer à boire » et les « bien voyons donc, y’a bien trop de soupers entre amis de prévus en février », que j’ai décidé de prendre ce temps comme un moment de réflexion sur la consommation d’’alcool en général.

D’abord, je dois préciser que, non, je n’ai pas de problème de consommation d’alcool. J’ai bien eu quelques écarts dans mes années de jeunesse, mais ouf, ça commence à faire longtemps et ça ne me manque pas du tout. J’aime l’adage : boire moins, boire mieux. Bref, je prends un verre à l’occasion (4-5 par semaine peut-être), et c’est précisément à cela que je voulais réfléchir.

16864689_1087605431367370_7091075025288975543_n

Premier constat : un bon verre de vin, c’est comme une petite récompense que je m’offre à la fin d’une bonne (ou moins bonne) semaine de travail. Rien de mal là-dedans.

Deuxième constat : une bonne bouffe au resto ou à la maison, c’est vrai que c’est pas mal bien quand on accompagne cela d’une bouteille. S’ouvrir un thé glacé, ça ne donne pas vraiment le même feeling.

Troisième constat : Ça ne m’a pas manqué tant que cela! J’ai réalisé que je commandais bien souvent un verre de vin juste parce que justement j’avais eu une bonne semaine et que je m’offrais un bon repas, mais que dans le fond, je n’en avais pas toujours super envie.

Durant le mois de février, je suis sortie 4 fois au restaurant (dont une fois le premier jour du défi – aussi bien tester la force de mon engagement dès le départ), j’ai eu quelques soupers entre amis à la maison, c’était aussi le Super Bowl, la St-Valentin, et un mois particulièrement intense au travail. Malgré tout cela, je n’ai pas trouvé cela si difficile. C’est sûr qu’il y a eu des journées où j’ai eu le goût d’un apéro ou d’un verre de rouge avec mon steak, mais ça passait.

16997788_1087607221367191_1702130314367303664_n

Premièrement, je ne le faisais pas seule. Ça aide beaucoup d’avoir des gens autour de nous pour en parler et partager son expérience.

Deuxièmement, il y a des options intéressantes pour compenser. Je dois dire un énorme merci aux serveurs des restaurants l’Amuse Kitchen (mon billet sur ce resto à venir très bientôt), le Bar Laurel et le Citizen qui ont vu ma demande d’avoir un cocktail sans alcool comme un défi de créativité et qui m’ont proposé des mocktails tous excellents, pas trop sucrés et originaux.

pexels-photo-160150

Je n’ai malheureusement pas cette créativité, alors à la maison ça ressemblait plus à thé glacé et eau gazeuse, mais j’ai fait une belle découverte : le kombucha! Ce thé fermenté auquel on ajoute des saveurs offre une belle alternative. Mes favoris sont ceux de la marque Rise. Je vous suggère Bleuet et Érable ou Rose et Schizandra.

Crédit-photo: page Facebook Rise Kombucha

Crédit-photo: page Facebook Rise Kombucha

16865090_1087609318033648_5135466636085000508_n

Oui, sans aucun doute! Et vous savez quoi, je ne suis même pas si pressée de reprendre un verre de vin. J’ai vu des effets bénéfiques sur ma santé (moins de brûlures d’estomac), mon portefeuille (factures beaucoup moins élevées) et sur mon entourage aussi qui, après tout, s’est dit que c’était pas si pire que ça mon affaire!

15578576_715696545262238_777678513171039806_n

Et il faut le mentionner, derrière tout cela, on aide surtout la Fondation Jean Lapointe dans ses activités auprès des jeunes. D’ailleurs, si vous pensez avoir un problème… si prendre un verre ça veut automatiquement dire boire une ou plusieurs bouteilles… si c’est associé à des moments difficiles ou négatifs…si c’est pas seulement « à l’occasion » : n’hésitez pas à contacter un organisme d’aide, comme la Maison Jean-Lapointe.

Défi 28 jours Web | Facebook | Twitter | Instagram

Roxane emerald2

One comment

Laisser un commentaire