Non, ce n’était pas la folie tout au long de février. Mais bien le ouf de mes soupirs souvent poussés le vendredi soir devant mon soda/citron. Comme je l’écrivais il y a quelques semaines, j’ai relevé le Défi Les 28 jours les plus longs de ta vie, initiative de la Fondation Jean-Lapointe. L’amoureux m’a aussi accompagné là-dedans. Une chance! Je ne crois pas que j’aurais pu tenir le coup sans le faire en équipe. #sofusion
Les constats- Top 3
C’est dur mais ce n’est pas le Vietnam non plus.
Ça n’a pas été physiologiquement difficile parce que je n’ai pas de dépendance à l’alcool, je dois généralement boire entre 4 et 6 verres par semaine. Mais socialement, c’est tout un casse-tête! Chaque occasion est un prétexte à boire un verre. C’est fini le petit cocktail qu’on va prendre pour patienter avant un show, le verre de rouge qui nous permet de relaxer devant House of Cards après une grosse semaine ou la bonne bouteille partagée entre amis au restaurant. J’ai réalisé la place que prend l’alcool dans mes activités sociales parce que finalement, lorsque j’étais à la maison, je n’y pensais presque pas.
Il faut se justifier
J’ai perdu le compte quant au nombre de fois où je me suis fait demander si j’étais enceinte. (Allo, ce n’est tellement pas de tes affaires!) Le nombre de fois où j’ai dû me justifier et expliquer toute la patente : le défi, les fonds pour la fondation et bla bla bla… Je n’ose même pas imaginer si j’avais eu des raisons plus personnelles à mon abstinence, à comment ça aurait pu être malaisant. Je me suis rendu compte à quel point l’alcool est toujours présente lors de nos réunions de familles, de nos soirées entre amis, des dîners d’affaires, des célébrations d’évènements ou juste pour décanter après une journée merdique. Elle est une habitude bien ancrée. Déroger à cette habitude ne rend personne indifférent.
Ce n’est pas resto friendly
J’ai eu moins de plaisir à aller au restaurant pour la simple et bonne raison que j’aime beaucoup l’accord du vin avec les plats et j’avais toujours l’impression qu’il manquait une importante composante à mon repas. J’ai préféré cuisiner à la maison. Ce qui n’a pas été mauvais pour la cotisation REER finalement. #winwin
Mais, le pire coté resto, c’était la façon dont quelques serveurs nous ont dévisagé lorsqu’on répondait Non, merci à leur offre de carte des vins. Comme si nous devenions soudainement des clients moins importants parce que nous ne commandions pas d’alcool. Je pense particulièrement au service assez ordinaire à la Taverne Gaspard durant le Happening Gourmand : imaginez, en plus de choisir la table d’hôte à prix réduit, ON NE BUVAIT PAS! Je me suis bien promis de ne jamais retourner dans cet établissement. Acheteuse de bouteille ou non!
Su ce point, mention spéciale à la Taverne F et au Buonanotte qui nous on gentiment offert de beaux et délicieux cocktails sans alcool sans nous faire passer pour des parias. #lesgentils
Finalement, je suis contente d’avoir relevé ce défi car ça m’a permis de prendre un temps de réflexion quant à ma consommation d’alcool, la place qu’elle prend dans ma vie, les raisons qui me poussent à boire ainsi et celles qui font que je l’apprécie. Je ne me suis pas jetté sur une bouteille de gin dès le premier mars. J’ai plutôt attendu d’avoir une occasion pour savourer mon premier verre aka un beau plateau de fromages pendant un 5 à 7 avec mon chum.
Constat du jour : Je suis pas mal équilibrée. (alcooliquement parlant, là !:))
Deux choses m’ont particulièrement aidé durant ce mois d’abstinence.
Mon Soda Stream
Machine magique qui te permet de mettre des bulles DANS TOUT et de cesser de dépenser une fortune en eaux minérales de tout acabit. En plus c’est écolo puisque qu’on a réduit considérablement le nombre de bouteilles et canettes qui garnissaient habituellement notre bac de recyclage.
Chaque bouteille contient de l’eau pure, filtrée par osmose inversée, infusée avec d’herbes naturelles et de vrais fruits. Produit complètement vegan, sans gluten et sans agent de conservation. En plus des ingrédients énoncés plus hauts, chaque bouteille contient du jus de canne biologique et de l’extrait de feuilles de stévia. Gros coup de cœur pour la version Mandarine et Menthe. Disponible en 4 délicieuses saveurs. À découvrir! Abstinent ou non !
Mais, malgré toutes ces bonnes choses et ces bonnes intentions, LA QUESTION à 1000 piasses demeure: Est-ce que j’ai triché?
Oui.
Une fois.
Pour célébrer l’arrivée du bébé d’un couple d’amis en buvant une flûte de bulles! Mais en même temps, vous ne pouvez pas m’en vouloir. Regardez-lui la binette, ça vaut bien un p’tit passe-droit, non?
À février prochain!
Pour découvrir le bilan de Steph.
Ah moi aussi, je me suis fait le même constat au resto. Le regard des serveurs quand tu dis que tu ne prendras pas d’alcool!! Moi, c’est le Château Frontenac avec le SAM et le 1608 où ça a été le plus agréable. On m’y a servi TROIS cocktails sans alcool différents sans sourciller, comme si c’était un défi agréable à relever.
Pour ma deuxième année, ça a été super facile pour moi par contre. Je compte bien refaire ça l’an prochain, toujours en janvier comme cette année et l’an dernier. C’est un reset pour le corps, mais effectivement, ça permet de remettre notre consommation en perspective, je trouve…
Effectivement! De plus, être restauratrice, je spinnerais ce concept en présentant plusieurs cocktails originaux, sans alcool . Dommage qu’ils soient si peu à y songer! Peut-être pour la 3ème année;-)